Au Tord Boyaux ... le patron s'appelle Nico !
Quand je suis entrée dans le bar, j'ai senti les regards se poser sur moi. J'avais une robe légère et très décolletée. Il n'y avait presque que des garçons, match de foot oblige. Christelle et moi nous sommes installées à une "table" (les fameux tonneaux du Tord Boyaux) et avons poursuivi la discussion, entamée une demi heure plus tôt à la terrasse d'un kébab. Le bar s'est rempli très doucement. Après avoir parlé toutes les deux, de choses et d'autres, d'amour, d'amitié, nous avons fait connaissance avec une foule de garçons. On m'a beaucoup abordée, beaucoup draguée (et l'homme de ma vie est au courant, je lui ai raconté ma folle soirée). Record historique. J'ai fais des ravages, Christelle a confirmé. Je n'avais pourtant enclenché aucun mode séduction, répétant sagement à chacune de mes "conquètes" que ça allait faire bientôt 2 ans avec mon chéri (hiii ! déjà ??). Il y a eu Brice, le super méga gros lourd pot de colle, aux mains étrangement baladeuses. Moi, j'avais envie de lui coller les miennes sur la tronche. Quand je lui ai fais une bise sur la joue, cet imbécile à tourner la tête pour me rouler une galoche ! Alerte rouge ! Heureusement j'ai de bons réflexes ! ahah ! J'ai esquivé sans détour. Non mais ! Je déteste ce genre de mecs, qui essaient de t'avoir par surprise ! Il y a aussi eu Thierry, Antonio le portugais, le mec sans nom qui m'a invité à danser, les militaires qu'on croisait régulièrement quand on allait là-bas avec Cynthia, et les deux étudiants en droit. Quand j'ai dis à Nico, le gérant que je connais, que certains de ses clients étaient super lourds, il m'a regardé, et il m'a dit que la prochaine fois, avec Christelle, on avait qu'à se déguiser en boudins ! Huhu. En une soirée, je n'ai pas déboursé un seul centime, pourtant j'ai pas mal bu ! Je me suis bien amusée ! :-D ça m'a fait du bien.