Quelques mots d'amour ... (ou pas)
Sur son blog, la copine Fraise vient de publier un article intéressant et vachement émouvant je trouve. Il s'agit de dire, en quelques mots, en quelques phrases, ce qu'au fond on aimerait pouvoir dire aux gens, mais qu'on n'y arrive pas, ou qu'on n'ose pas, ou que c'est trop dur quoi. Je suis sûre que vous voyez de quel genre de phrases je parle. C'est vrai que parfois, les mots restent bloqués. Alors, voilà pour moi. Même si la plupart des gens concernés ne liront jamais (et pour certains, heureusement !), ça soulage toujours de déposer ça quelque part :
- J'ai beaucoup d'estime et d'admiration pour toi, mais je n'arrive pas à être amie avec toi, je n'y arriverais sans doute jamais, notre relation n'est pas basée sur quelque chose de sain, mais ce n'est pas grave. Je veux avancer, et j'ai le sentiment qu'en étant amie avec toi, je ne peux pas réellement avancer.
- Quelques années d'amitié, forte, sincère, et maintenant, le néant. Plus de nouvelles. Ou alors, par amis communs interposés. J'ai été triste et déçue d'en arriver là. J'ai pleuré. Aujourd'hui, bien loin de te détester, je ne te comprends simplement pas. Je n'ai jamais changée ... j'ai le sentiment que toi, si.
- Une amitié en dents de scie. Nous avons vécu des moments extrêmement forts, mais aussi des périodes où je t'ai détestée. Mais tu ne m'a jamais laissée indifférente. A présent, nous sommes à nouveau liées, et je te remercie du fond du cœur de ne pas être rancunière. Tu n'as pas compris pourquoi subitement je t'ai regardée différemment. Merci de m'avoir pardonné ça.
- Tu es un pilier dans ma vie, un repère immense, un peu comme un doudou. Tu fais partie de ces personnes que je ne PEUX PAS oublier, tu m'as vue grandir, évoluer, me transformer physiquement ! C'est important. Tu es une des personnes les plus importantes à mes yeux. Je sais que tu te reconnaitras, ma puce.
- Arrête de m'appeler. Arrête de m'écrire. J'essaie de tourner une page, j'essaie de ne pas mélanger passé et présent. Quand pendant des années une relation s'arrête, difficile de retrouver la même complicité. Surtout qu'on avait 7 et 9 ans. Je ne suis plus la gamine de 7 ans, tu n'es plus la gamine de 9 ans. Nous n'avons plus rien en commun, à part quelques bons souvenirs de jeux.
- Je crois que tu m'as pardonné le mal que j'ai pu te faire. Rapidement. Je suis heureuse que tu te sois rendu compte que nous nous étions trompés, que cette histoire n'était pas faite pour durer, que nous étions mille fois mieux dans une relation d'amis. Je t'aimerais toujours. Juste différemment.
- Je crois qu'au fond, je t'ai toujours aimé.
Fraise, tu m'en veux pas de linker vers ton blog, j'imagine ? ;-) Ceux qui me connaissent bien peuvent essayer de jouer à deviner de qui je parle ! Isa je pense en serait capable. Et peut-être mon chéri. J'écrirais la suite plus tard !