Délicieuses divagations du dimanche soir ..! :-)

Vous êtes prévenus : ces prochaines semaines, vous allez bouffer du trip mariage et du trip bébé ! Non non, c'est pas moi à qui il arrive ces deux belles choses, mais à des amies. Du coup, j'en profite pour m'y intéresser aussi, regarder les belles robes qui se font, et lire des tas de conseils sur comment s'occuper de bébé ! C'est des informations qui seront pas perdues ! :-) Là je viens de lire un article sur le massage du bébé, donc je vous fais partager. Je suis très tactile et je crois bien que ce sera un immense plaisir pour moi de masser mon bébé d'ici quelques années.

En Afrique noire, les bébés se font souvent masser tous les jours à l'huile de palme ou au beurre de karité. Une façon ancestrale de les fortifier et les protéger contre les mauvais esprits. Ailleurs, dans le Sud tunisien par exemple, ils ont droit, pendant les premiers mois, à des massages à l'huile d'olive pour tonifier leurs muscles tout en adoucissant leur peau.

Chez les Tamoul en Inde, les papouilles se font même rituel purificateur et durent jusqu'à l'âge de la marche. En France aussi, depuis le succès dans les années 1970 de Chantala, le livre de Frédéric Leboyer, le massage de bébés séduit de plus en plus les jeunes parents. Aujourd'hui, les stages se multiplient dans tout l'Hexagone.

Pourquoi c'est bon : Le massage des tout-petits peut soulager les coliques, il stimule le système immunitaire, il agit comme un somnifère naturel ... A tel point que Rachel Izak Simonet, auteur de Masser bébé (éd. Jouvence) préconise la mise en place de « thérapies du toucher » au sein même des maternités. « Quand la mère masse son bébé, une vraie communication se met en place, s'enthousiasme-t-elle. Pour les parents adoptifs, par exemple, c'est un excellent moyen de créer un lien physique avec leur petit ! » Pour les prématurés aussi, le massage a des avantages : selon une étude du Touch Research Institute de Miami, aux Etats-Unis, leur poids augmente bien plus vite que celui des prématurés non massés.

Comment l'adapter : Le massage à l'africaine peut être très tonique, voire violent. Et tant pis si bébé pleure. « A la fin de l'opération, on le suspend par le menton, puis par les pieds pour enfin le lancer dans l'air, raconte l'historienne Marie-France Morel. C'est une véritable gymnastique, qui vise à lui donner le sens de l'équilibre et à l'empêcher de devenir craintif. » On imagine mal les mamans françaises s'en inspirer. Chez nous, plus de douceur s'impose ! C'est le bébé qui doit être content avant tout, car tous n'adorent pas les massages. La pédopsychiatre et psychanalyste Myriam Szejer appelle donc à la prudence : «Certes, le massage peut être un moment de communication intense et joyeuse. Mais il peut aussi devenir une intrusion et produire des enfants perturbés.»

Comment ? On se focalisant plus sur la technique que sur les besoins de l'enfant. Les signes qui ne trompent pas : quand il détourne la tête, quand il lance des petits cris, bref, quand il n'est plus dans la communication. « Si on ne l'écoute pas, au bout de deux ou trois semaines, l'enfant se laissera faire sans donner plus aucun signe : il a capitulé. En d'autres termes, il s'est désinvesti de son corps », met en garde la pédopsy.

SOURCE : site Téva